Devenir ceinture verte, c’est devenir conscient d’une certaine efficacité et en même temps maturité dans la pratique.

Les chutes vers l’avant (MAE UKEMI) et l’arrière (USHIRO UKEMI) sont réalisées avec un premier envol tout en étant contrôlée à la réception. Cette engagement dans la chute permet également de trouver plus d’amplitude et de légèreté dans les TAI SABAKI (qui prolonge la chute dans l’esquive).

Les projections se diversifient à nouveau et approchent des formes plus complexes dans la réalisation ou dans la chute : TSURI KOMI GOSHI, UCHI MATA, KO SOTO GAKE, SASAE TSURI KOMI ASHI. Des formes pratiquées moins fréquemment sont abordées : KOSHI GURUMA, KUBI NAGE, KO SOTO GARI.  

En déplacement, les opportunités sur avancée se complètent avec le déplacement latéral : soit vers la gauche (forme en débordement), soit vers la droite (forme en balayage avec notamment OKURI ASHI BARAI).

 

Après un TAI SABAKI de UKE, le contrôle de l’attitude permet à TORI de redoubler l’attaque. Ce contrôle de l'attitude peut également servir à UKE : il peut reprendre l'initiative en projetant TORI après son TAI SABAKI.

 

Au sol, les sorties (OSAE URA NO WAZA) se réalisent dans 2 directions sur les contrôles les plus connus. Quelques étranglements (SHIME WAZA) et clés de bras (KANSETSU WAZA) sont abordés avec une application en liaison debout/sol : JUJI GATAME, KATA (GYAKU – NAMI) JUJI JIME.

 

Le RANDORI se pratique avec plus d’engagement dans les attaques. Certains mouvements « préférés » ont une meilleure efficacité. Pour autant, le pratiquant recherche à diversifier ses attaques et à les enchaîner lorsque son partenaire esquive. Les TAI SABAKI plus aériens permettent davantage de mobilité et de continuité dans la pratique du RANDORI. Après un TAI SABAKI, le pratiquant cherche à prolonger son action dans une nouvelle attaque…

 

Le SHIAI devient un exercice intéressant s’il est vécu comme un moyen de tester son efficacité en se détachant du résultat et d’une quelconque comparaison aux autres.

En lien avec le SHIAI, le jugement commence à être abordé. Accompagné par le professeur, le pratiquant dirige le combat en stoppant si nécessaire (MATTE) et en indiquant les valeurs des projections (WAZA-ARI, IPPON, AWAZATE) et la décision finale (IPPON ou WAZA-ARI GAESHI, HIKI WAKE). Il utilise les termes et les gestes appropriés.

 

La pratique du NAGE NO KATA entre dans une 2ème étape. Il s’agit de connaître l’ordre des mouvements de la 2ème série dans le rôle de UKE et TORI pour permettre un début de continuité dans cet exercice.

 

La connaissance des termes JAPONAIS gagne en profondeur en accédant à la signification de certains termes : KATAME, NAGE, ASHI, BARAI, GARI, KOSHI, GESA, SHIHO, HIZA, OSAE, KUMI KATA, UKEMI (lexique).

 

De part cette efficacité et maturité, le pratiquant ceinture verte devient un appui pour le professeur. Il aide les autres à comprendre l’attitude à adopter dans le déroulement du cours.