Devenir DESHI, c’est montrer une compréhension plus globale de la pratique. D’une quantité de connaissances éparses, le pratiquant fait preuve d’une qualité de pratique qui se précise. 

 

« Le deshi est le frère cadet des pratiquants plus confirmés. Sa compréhension se précise, se fait plus globale : il entrevoit les différentes tâches qu’impliquent la pratique. Capable d’enseigner à de moins gradés que lui, il est appelé à remplacer occasionnellement son professeur, à se présenter à l’examen de professorat de junomichi. »

 

En NAGE WAZA, le futur DESHI est capable de produire une prestation libre autour d’une technique de son choix. Celle-ci combine de manière variée des déplacements, des appels, TAI SABAKI, RENRAKU WAZA et KAESHI WAZA autour de cette technique.

 

La liaison debout/sol sera également mise en évidence et permettra de poursuivre cette prestation libre au sol en NE-WAZA. Il s’agira d’enchaîner plusieurs techniques prenant en compte les actions du partenaire

 

Ces prestations sont orientées vers la dimension technique de la pratique et peut prendre d’autres formes que le pratiquant peut proposer.

 

Elles sont complétées par les KATA : 

- le NAGE NO KATA : les orientations de travail suggérées par la commission technique lors de l’examen de GAKUSEI sont prises en compte.

- Le KATAME NO KATA

- Les projections du GO NO SEN

 

Le YAKU SOKU GEIKO, le KARAKI GEIKO et le RANDORI prennent un sens particulier par le choix de thèmes de travail à coloration technique. 

 

Il prend conscience de cette globalité du JUNOMICHI avec la cérémonie des vœux où les nouveaux promus sont accueillis. C’est aussi l’occasion de rencontrer sous des formes variées de SHIAI des pratiquants ceintures noires de tous niveaux. La fête des pratiquants poursuit cette idée avec une dimension festive et plus « familiale » avec la participation des enfants.

 

Le pratiquant découvre la pratique des KUATSU et peut prolonger ses connaissances dans l’approche du secourisme.

 

Le séminaire des enseignants permet de prendre la mesure de ce qu’apporte la transmission du JUNOMICHI. Devenir professeur ne nécessite pas nécessairement de prendre en responsabilité une école ou un cours en totalité. Chaque ceinture noire peut de manière collégiale participer à la conduite d’un cours.

 

De part son expérience, le futur DESHI est investi dans la vie de l’école, de l’association et peut s’impliquer dans la commission technique de l’école.